De plus en plus de gens, de partout dans le monde s’intéresse à une forme en particulier du voyage, le voyage humanitaire. C’est une forme de voyage qui consiste à aller aider une population dans le besoin. Cela peut prendre plusieurs formes comme des projets d’écovolontariat, de culture et communauté ou d’enseignement. Il y a plusieurs façons d’aider et une foule de destinations possibles tels que le Sénégal, le Pérou, la Thaïlande, le Costa Rica, le Cambodge, etc1. Les lignes suivantes serviront à résumer les propos d’une étudiante du CEGEP de Saint-Hyacinthe qui a fait un voyage humanitaire dans un de ces pays. L’entrevue a été conduite le 28 mars 2014 au CEGEP de Saint-Hyacinthe et avait comme objectif de recueillir les propos d’un étudiant ayant fait un voyage humanitaire afin de connaître les impacts sur sa vie.
Pour débuter l’entrevue, nous avons posé des questions afin de pouvoir décrire notre interlocuteur. C’est une étudiante de 17 ans qui étudie en sciences de la nature au CEGEP de Saint-Hyacinthe. Elle ne travaille pas pour le moment, mais se cherche un travail pour l’été. Elle a deux frères et deux sœurs dont une qui a aussi fait un voyage humanitaire en Europe. Le voyage humanitaire de notre interlocutrice était d’une durée de deux semaines au Costa Rica.
Puis, nous nous sommes penchés sur les impacts de cette expérience sur sa vie sociale. Elle croit que celle-ci a renforcé les liens entre les personnes avec qui elle a fait le voyage. Cependant, elle ne croit pas qu’elle a changé ses relations avec ses proches, ses amis et sa famille. Exception, qu’elle est plus porté à aider et à rendre des services. Elle n’a pas pris de nouvelles responsabilités communautaires parce que, selon elle, ce n’est pas pareil le Costa Rica et le Québec et tu ne peux pas faire la même chose ici qu’au Costa Rica. Elle n’a pas fait de bénévolat ou une autre activité communautaire, car elle pense que les démarches au Québec sont compliquées. Elle est plus portée à aider