Le sport semble bien être un domaine ou les fans et spectateurs sont de plus en plus nombreux. Depuis plusieurs années, le sport a élargit sa communauté de fidèle, il en est même devenu une sorte de religion. En analysant la religion et le sport, on peut leur trouver beaucoup de similitude, comme le démontre par exemple la sociologue Danièle Hervieu-Léger, dans son ouvrage « La religion pour mémoire ». Ou elle explique en quel sens le sport est devenu, pour nous qui ne croyons plus en Dieu, une nouvelle religion. Cela à commencé avec les manifestations sportives de masse, avec leur double caractère festif et rituel, que la question des rapports entre sport et religion c’est posée. En effet, les grandes compétitions sportives ont la capacité de rassembler des foules énormes, de les unir dans la communion aux efforts du champion ou de l'équipe qu'elles sont venues supporter, de les porter hors d'elles-mêmes, dans l'enthousiasme de la victoire ou dans le désespoir partagé de la défaite. Le journal « l’équipe » a fait également le rapprochement entre sport et religion, lors de la parution en juin 1999 d’un gros titre « LE TOUR, C’EST SACRÉ », on l’on pouvait y voir, en fond[***] une église, clocher orienté vers le ciel. Comme toute religion, le sport a ses croyances. Ce sont des lieux communs qui “ tombent sous le sens ” et que personne ne songe à remettre en question. On peut distinguer deux principales croyances dans le sport: « le sport c’est bon pour la santé » et « le sport est l’apprentissage de la démocratie ». Le sport à également ce qu’on appellerait des ‘temples’ en religion, ces temples sont bien évidemment les stades et les gymnases, c’est-à-dire partout où les fidèles peuvent célébrer "la fête du sport". Chaque implantation d’un nouveau terrain de sport est perçue comme un bienfait, un cadeau, un objet de fierté. Un peu comme chaque nouvelle église ou cathédrale qui étaient construites dans les villes des siècles passés. De plus, le sport a aussi ses «