Wiesel - la nuit - erel
(163 pages) pour lequel on trouve un résumé puis une analyse de :
- la place du livre dans la littérature de l’Holocauste (page 9)
- la genèse (page 11)
· l’intérêt de l’action (page 14)· l’intérêt littéraire (page 17)· l’intérêt documentaire (page 24)· l’intérêt psychologique (page 31)- l’intérêt philosophique (page 35)- la destinée …afficher plus de contenu…
Cependant, un Moché hagard reparut quelque temps plus tard à Sighet. « Il ne chantait plus. Il ne me parlait plus de Dieu ou de la Kabbale, mais seulement de ce qu'il avait vu .» Courant d'un foyer juif à l'autre, il racontait ce qui était arrivé aux déportés : « en territoire polonais », ils avaient « été pris en charge par la Gestapo », et, « dans la forêt de Galicie, près de Kolomaye », « on leur fit creuser de vastes fosses » ; puis, « sans passion, sans hâte », ils furent abattus. « Chacun devait s'approcher du trou et présenter sa nuque. Des bébés étaient jetés en l'air et les mitraillettes les prenaient pour …afficher plus de contenu…
Les portes étaient clouées, la route de retour définitivement coupée . Le monde était un wagon hermétiquement clos .» « Une certaine Mme Schächter », une quinquagénaire autrefois paisible, dont le mari et les deux fils aînés avaient été déportés deux jours plus tôt, par erreur, et « qui avait perdu la raison », fut envahie par la vision d’un feu (« Juifs, écoutez-moi : je vois un feu ! Quelles flammes ! Quel brasier