Wiesel - wiesel - la nuit de l'enfant
(1958)
récit autobiographique d’Élie Wiesel (163 pages) pour lequel on trouve un résumé puis une analyse de : - la place du livre dans la littérature de l’Holocauste
(page 9) - la genèse (page 11) - l’intérêt de l’action (page 14) - l’intérêt littéraire (page 17) - l’intérêt documentaire (page 24) - l’intérêt psychologique (page 31) - l’intérêt philosophique (page …afficher plus de contenu…
Il ne restait plus qu’une forme qui me ressemblait. Une flamme noire s’était introduite dans mon âme et l’avait dévorée».
Dans une autre baraque, on les fit attendre debout, interminablement, certains s’écroulant. Un oficier
S.S. méprisant leur déclara : «Vous vous trouvez dans un camp de concentration. À Auschwitz.» où il fallait «travailler» ou «aller droit à la cheminée». Dans une autre baraque, le père, pris de coliques, demanda où se trouvaient les toilettes ; le surveillant, un détenu tzigane, lui donna une forte gifle, et
Éliezer se reprocha de n’avoir «même pas sourcillé». Puis on les fit marcher le long des …afficher plus de contenu…
Éliezer s’opposa quand on voulut prendre son père, le frappa jusqu’à ce qu’«il entr’ouvrit ses paupières sur des yeux vitreux». On laissa «quelques centaines d’orphelins nus sans sépulture dans un champ enneigé de Pologne.» «Puis le train reprit sa marche», «dix jours, dix nuits de voyage».
Les détenus ne recevaient «aucune nourriture», et, «accroupis les uns sur les autres», subissaient toujours la neige.
Le train traversait parfois «des localités allemandes», les gens ne paraissant pas étonnés, un ouvrier, un jour, lançant «un bout de pain», ce qui (rappelant à Éliezer «un spectacle du même genre à Aden» vu «des années plus tard») provoqua «une ruée», «une véritable bataille», d’autant plus que