Wright
Il est question de cela à chaque fois.
Le criminel Machine criminel nait de sa société
Bigger étant exposé à un environnement hostile prend les traits d'un animal traqué « les yeux aggrandis, les lèvres entrouvertes » (p 305), « il était resté longtemps accroupis », (p 307), « il avait envie de retirer ses vêtements et de se rouler en boule dans la neige jusqu'à ce qu'un aliment quelconque s'infiltrât par les pores de sa peau », « il passa la porte à quatre pattes », « il se traça un plan d'action » « où il pourrait se cacher ». Le personnage est mue par la nécessité vitale de se cacher, de se protéger et cela en perdant peu à peu ses traits humains. Il n'a plus le temps pour les grandes réflexions sur le pourquoi de son geste comme peu auparavant, Bigger ne fait que survivre et laisser s'exprimer les pulsions primaires tel que se défendre, se nourrir, se cacher, trouver un abri tuer si on doit venir à ce genre d'extrémité. Il revêt les caractères physiques du rat qu'il tue et de celui qu'il rencontre, il est décrit comme ayant les « yeux injectés de sang » ( p 310), à « l'affut d'une cachette » qu'on peut mettre en parallèle avec : « avec des petits cris aigus le rat se retourna et se mit à courir à la recherche d'une cachette » « raclant le sol de ses petites pattes, affolé, cherchant le trou. » « les yeux en tête d'épingles étincelaient ».
Du rat, Bigger prend également le rejet de la société. Le rat est