A rendre pour le 26 avril.
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Commentaire de texte
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Voltaire, écrivain français du XVIIIème siècle étant celui des lumières, a écrit le premier conte philosophique, Zadig, en 1747. Il créé alors le genre des contes philosophiques. Dans celui-ci, il raconte les aventures de son héros qui est le plus souvent sauvé par sa capacité de raisonnement que par son mérite ou son courage. Le chapitre XVIII, qui intitule « l’ermite » narre la rencontre de Zadig avec un vieillard ayant effectué des gestes meurtriers comme l’incendie volontaire ou l’assassinat du jeune adolescent dans la rivière ainsi que le vol dans le bassin de son hôte où il y avait une multitude d’émeraude et de rubis. Le passage étudié est celui où l’ange Jesrad apparaît et donne une leçon de vie à Zadig en lui expliquant que sur cette terre, le mal est plus présent que le bien. Nous essaierons de comprendre comment l’Homme peut reconnaître le bien du mal. Nous verrons qu’un apologue est présent au cœur du conte avec la structure du texte et les fonctions de l’apologue puis que les arguments de l’ange Jesrad peuvent permettre à Zadig d’en tirer un enseignement moral.

Nous pouvons remarquer qu’un apologue est présent au cœur de ce conte philosophique.
Tout d’abord, le narrateur fait une description élogieuse du vieillard en utilisant un vocabulaire soutenu avec « son corps majestueux et resplendissant de lumière » à la ligne trois. Ce récit fictif utilise un présent de vérité générale fréquemment : à la ligne quatorze, « il n’y a point de mal dont il ne naisse un bien », à la ligne dix-neuf, « il n’y a ni deux feuille d’arbre, ni deux globes » ou encore « tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance » ligne vingt-quatre. Les impératifs « souviens-toi » ligne vingt-quatre, « cesse » ligne vingt-six et « prends » ligne vingt-neuf