A la découverte des gens du voyage
AUTEUR : QUÉMENER Alain.
TITRE : A la Découverte des gens du voyage en France.
REVUE : La Revue de l’Infirmière, Le mensuel de toutes les infirmières, dossier : L’accès aux soins et les gens du voyage, avril 2012, n°180, pp 18-19.
INFORMATIONS SUR L’AUTEUR : enseignant, membre de la direction des services départementaux de l’Education Nationale et membre du Pôle ressources Départemental de soutien à la scolarité des gens du voyage.
RÉSUMÉ :
Introduction : Les gens du voyage étant nombreux en France, il est essentiel pour les soignants de les connaître et de savoir les différencier en fonction de leurs origines et de leur culture.
« Les gens du voyage, un mode de vie » : Autrefois encouragés en France les commerçants itinérants se sont développés et sont les ancêtres des gens du voyage. Que se soient les Yéniches d’Alsace ou d’Allemagne, les Manouches ou les tsiganes, ils sont ancrés dans le paysage français et ont créé des liens de mariage intercommunautaires.
« Les tsiganes » : Les tsiganes sont originaires d’Inde. Au XIIe siècle, ils ont fui leur pays pour échapper à l’esclavagisme des turcs. Les flux migratoires successifs les ont conduit en Europe et donc en France. Ils sont différenciés en trois groupes selon leurs voies de migrations : Les Gitans qui viennent d’Espagne et vivent dans le sud de la France, Les Roms qui viennent des pays de l’Est et les manouches, voyageurs septentrionaux. Ils ont en commun un socle linguistique et forment la plus grande minorité d’Europe.
« L’écrit n’existe pas » : malgré de nombreuses différences, les tsiganes ont en commun une culture entièrement orale, c’est-à-dire sans aucune trace écrite. Cela nécessite un accompagnement extérieur lorsqu’il est nécessaire de remplir des formulaires administratifs par exemple.
« Une identité communautaire » : l’individu n’est pas envisageable individuellement ni dans un contexte professionnel mais uniquement en lien