« A une passante » Baudelaire, Les Fleurs du Mal « Tableaux Parisiens »
Introduction :
Charles Baudelaire : un des plus grands poètes français du milieu XIXème siècle.
On ne peut le classer dans aucun courant artistique, mais grandement inspiré par le romantisme, apporté une modernité en poésie
Beaucoup voyagé, toujours en quête d’un certain idéal qu’il n’a jamais trouvé, cela lui a inspiré Les Fleurs du Mal
« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » Baudelaire, vision du poète alchimiste

A une passante :
Sonnet extrait de la section « Tableaux parisiens » des « Fleurs du Mal » œuvre principale de Baudelaire, recueil de poèmes
Pas dans la 1ere édition
Le principal thème de cette section est la ville de Paris, et notamment son urbanisation rapide  La Curée Zola
Il s’inspire du peintre Constantin Guys, en effet Baudelaire a été critique artistique
Ce poème est la rencontre de Baudelaire avec une passante dans une rue de Paris à l’époque de l’urbanisation de la ville, second empire.
Forme du poème
Sonnet, 2 quatrains, 2 tercets
Opposition entre quatrains et tercets : apparition de la femme et méditation de l’auteur, structure binaire
Sonnet irrégulier : disposition des rimes
Rejet interdit dans un sonnet
I- Un décor parisien :
A) Mise en place du décor
Personnification premier vers : « la rue »… « hurlait »  vacarme
Bruit accentué par les allitérations en [r] et par la succession de voyelles différentes : « rue assourdissante » « moi hurlait » (v1)
Le sujet : « la rue » et le verbe « hurlait » sont respectivement placés au début et à la fin du vers : distance entre les deux
La rue est « autour de [lui] » : le poète est isolé et piégé par le bruit
Le poète est figé au milieu de tout ceci : « moi, je buvais, crispé comme un extravagant » (v6)
Cette rencontre se passe par le regard : on ne peut donc pas parler, il y a trop de bruit

II- La passante
A) Une femme caractéristique de l’époque
Dans le style des dessins de