commentaire Schopenhauer
», la réponse à donner est complexe, le « je » n’est pas réellement défini. Il est vrai que nous nous sommes identifié a notre corps (surtout à notre visage) mais Schopenhauer montre que l’identité personnelle ne découle pas de notre extérieur (anaphores en « pas » l.1-2). En effet, l’identité personnelle ne repose pas sur « la matière du corps » (l.1) ou encore sur « la forme de ce corps » (l.2). La matière du corps désigne les éléments chimiques, les organes, les tissus qui constituent un être humain, la forme désigne probablement l'aspect extérieur, la silhouette générale, les traits du visage, le physique d'un individu. Ce corps sur lequel nous nous sommes identifié se « renouvelle » (l.2), change (l3) et l’auteur souligne l’éphémérité de cette forme puisque sa transformation est totale et concerne tout son « ensemble » (l.3). …afficher plus de contenu…
Ce qu’est en train de contrer notre auteur dans ce texte sur l’identité personnelle. À la suite, Schopenhauer affirme que même si un individu venait à perdre cette mémoire, l’identité de la personne ne serait pas anéanti, ce qui appuie encore son idée contrant celle du philosophe John Locke. L’auteur en vient donc à formuler sa propre hypothèse pour clore le débat et affirme alors que selon lui, l’identité profonde se définit par la volonté, le caractère psychique interne d’une personne. L’identité personnelle ne repose donc pas sur une représentation (physique ou intellectuelle de soi). Elle se définit avant tout par un caractère pouvant être appuyé par « l’expression du regard » (l.24) ainsi que par des manières