La démocratie participative, un remède à la crise politique ?

« Tous les méfaits de la démocratie sont remédiables par davantage de démocratie ». Cette phrase de Albert Emmanuel Smith, gouverneur de l'état de New York de 1918 à 1928, puis candidat à la présidence américaine pour les démocrates en 1928, exprime bien le fait que s'il peut exister des problèmes dans les systèmes démocratiques, la seule réponse juste et légitime pour le peuple à la résolution de ces problèmes sera toujours plus de démocratie. Ce constat est d'autant plus visible lorsque l'on prend en compte les problèmes que peuvent causer des régimes autoritaires, voire dictatoriaux qui se légitime en utilisant le terme de démocratie pour qualifier leur régime politique. Je ne tenterais pas dans cette introduction de donner une definition de la démocratie participative, notion diffuse, complexe et évolutive que même des chercheurs n'arrivent pas à théoriser dans une définition succinte tant il existe de subtilités et de dérivés dans cette notion. Si le terme de crise politique fait référence à des problèmes qui peuvent exister au sein d'un régime, de la classe politique ou dans la prise de décision de cette dernière, elle peut prendre des formes tellement diverses que nous ne pourrons toutes les aborder durant cet exposé. Ces deux terminologies apparaissent comme difficile à appréhender, notamment car elles regroupent des subtilités parfois totalement antagoniste et qu'elles ne sont aucunement figées dans le temps. Afin de répondre à la question qui nous est posée: La démocratie, un remède à la crise politique? Et qui semble suggérer que cette forme de démocratie que nous expliciterons plus tard peut apporter une réponse à une crise politique qui touche à la fois à la représentativité du corps politique, à un mauvais fonctionnement des institutions ou encore à une crise de résultats. Nous nous demanderons: En quoi la démocratie participative par l'évolution de sa notion ainsi que son