D’où vient l’ordre de la nature ?

L’ordre de la nature nous apparait tous les jours comme quelque chose de pertinent, en effet toutes manifestations de la nature semblent suivre des processus qui nous permettent de manières plus ou moins évidentes de donner naissance à des lois. Or cette vision dogmatique de la nature, régit par des lois et des principes, ne se vérifie pas toujours. La science, par exemple, soulève parfois des problématiques pour lesquelles l’absence de solution laisse suggérer du désordre.
Mais l’intuition de l’ordre ne faiblit pas pour autant, le désir d’ordre est fondamentale chez l’homme ; lui-même ordonne ses activités, son espace… Mais dans ces exemples l’ordre est le résultat d’une saisit total d’un ou plusieurs objets. Or dans le cas de la nature cette totalité fait défaut et nous semble insaisissable. Dans cette configuration la présence d’un Dieu a souvent fait figure d’entité totalisante, et donc de moyen pour saisir l’ordre de la nature. Mais cette configuration semble toutefois insuffisante dans les domaines des sciences par exemple.
Ainsi l’ordre semble nous apparaitre lorsque l’on connait la place de chaque objet, sa fonction, son autorité sur d’ordre objet et ainsi de suite mais pour la nature, où aucune vision globale de celle-ci ne nous est pas offerte directement, on peut se demander comment en arrive-t-on à saisir un ordre dans la nature ? Peut-on parler d’un ordre inhérent à la nature si celle-ci lui fait parfois défaut ?
Pour combler les vides de cette vision de la nature il faut donc savoir ou situer cet ordre. Et devant l’impertinence du sensible on est en droit de se demander si cet ordre de la nature ne nous appartient pas ? Et dans ce cas de s’interroger sur l’impression de désordre ?
Mais le cheminement inverse est aussi possible, ou à défaut de chercher un ordre comme une totalité, on étudierait la possibilité d’une continuité entre la nature ordonné et l’homme ?
Dans ces deux cas de figures il faudra examiner