L'acteur et le système
« L’Acteur et le système »
-Michel Crozier et Erhard Friedberg-
Partie 1
-Entreprise et Sociologie-
INTRODUCTION
Michel Crozieret Erhard Friedberg publient ensemble l’Acteur et le système en 1977. A travers cet ouvrage nos deux auteurs vont essayer de comprendre les organisations depuis la question du pouvoir. Apres avoir établie le constat selon lequel il existe toujours un écart entre une structure formelle et une structure informelle, ils vont souligner le fait que les organisations engendrent des effets imprévus, des dysfonctionnements mais aussi parce que ces effets pervers conduisent les individus à raisonner de manière qui leurs permet bien plus avantageux de s’écarter des règles voire d’en instaurer de nouvelles. L’analyse stratégique ne se limite donc pas au formel, les membres de l’organisation ne sont pas déterminés par la structure, ils sont motivés par la perception de leurs intérêts personnels qui reste plus ou moins compatible avec les objectifs de l’entreprise. Ainsi donc, on met en avant l’idée selon laquelle l’individu dispose d’une marge de liberté suffisante lui permettant de « battre le système » parfois considéré comme contraignant et contre tous moyens détermistes. De ce fait, pour analyser les comportements humain au sein d’une organisation il incombe de s’écarter des raisonnements à priori, qui considère l’organisation comme un « modèle simpliste d’une coordination mécanique ou d’un déterminisme simple » (p.41). Dans cette première partie qui nous a été demandé d’étudier, les deux auteurs tentent au travers de la notion et du concept de pouvoir, de comprendre la rationalité du phénomène organisationnel. Inspiré de la définition du pouvoir selon Dahl, les auteurs définissent le pouvoir comme la capacité qu’a un individu d’obtenir d’un autre de faire ce qu’il lui demande. C’est une relation de négociation, donc d’échange bien qu’elles soient déséquilibrées
Pour Crozier et Friedberg il est impossible