L'action des pouvoirs publics
Le déficit du budget de l’Etat est passé sur la période 1991/2004 de 15 à 55 milliards d’euros, soit un accroissement de 300 %.
équilibre
égales
recettes excédant
supérieures
dépenses déficit
Effet ciseaux : image de deux lames qui se croisent, les dépenses qui augmentent en raison de la crise et les recettes qui diminuent, également en raison de la crise ? L’effet ciseaux induit un accroissement brutal du déficit budgétaire. Deux manières de financier le déficit : La création monétaire : on dit que la banque centrale monétise la dette en faisant fonctionner la planche à billet (seigneuriage) L’emprunt : des épargnants privés nationaux ou étrangers prêtent de l’argent à l’Etat en l’échange de rémunération. Aujourd’hui, le seigneuriage est interdit en Europe (risque d’inflation), mais pratiqué aux USA.
Solde négatif du budget de l’Etat (recettes inférieures aux dépenses) Somme à un moment donné de tous les déficits publics cumulés par un Etat. Intérêts que l’Etat doit payer régulièrement pour honorer ses dettes auprès de ses créanciers.
Les limites sont la charge de la dette, coût de l’emprunt en termes de taux d’intérêt et l’effet d’éviction, les prêteurs attirés par la sécurité de placements en titres publics (bons du trésor) se détournent des emprunteurs privés ce qui fait pression sur les possibilités de financement des entreprises, donc sur leur investissements et sur la croissance.
La contrainte extérieure est la nécessité pour un pays de financer ses importations par des exportations. Elle implique une obligation de compétitivité pour que le déficit commercial ne se creuse pas ainsi qu’un risque de déficit lorsqu’une relance nationale se traduit par un accroissement trop important des importations (déficit de la balance des transactions courantes).
Les politiques économiques des pays partenaires doivent être coordonnées : si