L'amour sans tabou dans l'antiquité
APHRODISIAQUE :
Rien de plus efficace pour réveiller un amant fatigué, oui mais avec quoi ! du «lézard », en particulier ceux de la famille du scinque. Faire une décoction avec «le museau et les pieds pris dans du vin blanc» ou avec la «chair des flancs», relevée avec de la myrrhe et du poivre.
RECOMMANDATION :
Sous la République romaine, le célèbre Caton l'Ancien, homme d'État pourtant réputé pour sa sévérité, lance à des mâles sortant d'un lupanar: «Bravo! Courage! C'est ici que les jeunes gens doivent descendre, plutôt que de pilonner les épouses des autres.»
CONTRACEPTION :
Le lavage après l'étreinte était le procédé le plus fréquent et recommandé aux femmes de l’époque après le coït, «se lever tout de suite, s'accroupir, provoquer un éternuement et se nettoyer soigneusement le vagin, ou encore boire de l'eau très froide».
L’ART D’AIMER :
Celui-ci a ses codes, souvent choquants à nos yeux et très éloignés des idées reçues, et ses interdits déroutants. Prenons un couple marié. L'épouse infidèle risque la mort. Son mari, en revanche, peut faire la bringue. Dans cette société qui ne connaît pas l'égalité, l'homme de condition libre domine outrageusement. Il peut avoir des relations avec ses propres esclaves, des prostituées, des femmes d'un rang social inférieur respectables et non mariées, avec lesquelles il peut entretenir une relation durable. Il vit parfois avec sa femme, sa concubine et les enfants des deux femmes. D'où de nombreuses querelles à la maison.
LES AVENTURES EXTRA CONJUGALES :
Sont tolérées pour les hommes, pourvu qu'il ne touche pas aux femmes mariées: ce serait porter offense à d'autres hommes. A Rome ou à Athènes, l'idéal du citoyen mâle est de se réserver les rôles «actifs» dans la relation sexuelle. «Il y a, d'un côté, ceux qui pénètrent; de l'autre, tous les autres, ceux qui ne possèdent pas le pouvoir, ceux qui sont pénétrés- les femmes, les garçons, les esclaves.
LES PRATIQUES SEXUELLES :