L'apocalypse
Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription d’un terme grec (ἀποκάλυψις / apokalupsis) qui lui-même traduit l’hébreu nigla, lequel signifie mise à nu, enlèvement du voile ou révélation. Le livre commence en effet par les mots « Révélation de Jésus-Christ » (Ap 1,1). C'est en ce sens que le texte présentera la personne de Jésus-Christ à son retour sur terre et les événements l'entourant.
Le livre décrit une vision allégorique qui prophétise sur ce qui doit arriver à la fin des Temps : « Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite » (Apocalypse chapitre 1, verset 19).
Sommaire
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* 1 Un genre littéraire * 2 Eschatologie * 3 Canonicité * 4 Auteur et datation * 5 Résumé * 6 Plan septénaire * 7 Interprétations o 7.1 Interprétations générales o 7.2 Le nombre de la Bête o 7.3 Millénarisme * 8 Sens général de l'Apocalypse * 9 Œuvres inspirées par le livre biblique * 10 Notes et références * 11 Annexes o 11.1 Articles connexes o 11.2 Liens externes o 11.3 Bibliographie
Un genre littéraire[modifier]
Couverture de la Bible de la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs
Si l’Apocalypse de Jean est, d'une façon formelle, la seule apocalypse reconnue dans le Nouveau Testament, l'apocalyptique fut un genre littéraire déjà très développé dans l'Ancien Testament, en particulier dans les livres de Daniel et d'Ézéchiel. Plusieurs écrits pseudépigraphes sont des apocalypses : Apocalypse grecque de Baruch, Apocalypse syriaque de Baruch, Apocalypse d'Abraham, Apocalypse d'Élie[1], Apocalypse de Noé[2]. On connaît de nombreux apocryphes du Nouveau Testament qui se parent du nom d'Apocalypse : Apocalypse de Pierre, Apocalypse de Jacques, Apocalypse de Paul,