L'apologue
Dans cette citation Condorcet, définit les procédés des philosophes des lumières selon trois domaines la connaissance « l’érudition », la pensée « l’esprit » et l’art d‘écrire « talent d’écrire ». Pour répondre à la problématique proposée nous étudierons, d’abord, l’idée d’érudition, puis nous verrons comment les Lumières ont mis l’art d’écrire au service de la vérité. Le mot « érudition » nous montre l’aspect de connaissance, le premier pour le savoir des ces écrivains. « Employant tout les tons », en effet, afin de pouvoir convaincre le lecteur, les philosophes s’employant à amener un lecteur à reconnaître qu’un point de vue est véridique en avançant des preuves, ou à le persuader, quand l’auteur fait partager au lecteur son point de vue en jouant sur les émotions, sur la subjectivité, sans utiliser de preuves, les philosophes avaient une maitrise approfondie de la langue française. Ainsi « Bayle, Fontenelle, Voltaire, Montesquieu » ou encore Diderot ont tous reçu une très bonne éducation, la plupart sont bourgeois : Voltaire est fils de notaire, Diderot d’un maitre coutelier, Rousseau d’un horloger et Montesquieu est d’une famille de magistrats de la bonne noblesse. Seul Bayle nait dans une famille très pauvre mais c’est son père, un pasteur