Buck est né d'un croisement d'une chienne colley pure race écossaise (Sheps) et d'un terre neuve (Elno). Il appartient à un magistrat de la vallée de Santa Clara (Haute-Californie), le juge Miller. En 1897, Buck est un jour enlevé à son maître par l'aide-jardinier du juge, et vendu à un éleveur de chiens de traîneau : à l'époque de la ruée vers l'or, les chiens robustes étaient très recherchés par les prospecteurs en partance pour le Grand Nord et la vallée du Yukon. Bientôt confronté à l'âpreté de sa nouvelle condition, Buck doit trouver la force de survivre et s'adapter au froid de l'Alaska et du Yukon : devant s'imposer aux autres chiens de la meute, il apprend à voler de la viande ainsi qu'à se battre et finit par prendre la direction de l'attelage. Il est vendu et revendu plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il devienne la propriété d'un maître intelligent John Thornton. Mais lorsque Thornton est tué par des « indiens Yeehat1 », Buck retrouve les instincts du loup et tue les agresseurs. Rendu à la nature au milieu du Wild, la grande forêt nord-canadienne, il se mêle à une meute de loups dont il devient le mâle dominant.
Les images de mort, de cruauté, et les allusions darwiniennes à la lutte pour la vie sont omniprésentes tout au long du récit. London décrit la jungle du Wild comme un monde dominé par la peur (« The salient thing of this other world seemed fear