L'assommoir
Il a l’idée d’écrire un nouveau roman basé sur les lois de l’hérédité de plusieurs générations d’une famille qui aura pour nom Rougon-Macquart. Cette famille sera originaire d’Aix qui deviendra Plassans. L’éditeur Charpentier lui faisant confiance sur ce projet, il versera à Zola cinq cents francs chaque mois. Avec un régularité à toute épreuve, Zola va écrire trois pages chaque jour ce qui va représenter à la fin de l’année un roman en deux volumes.
La Fortune des Rougon, La Curée, Le Ventre de Paris, La Conquête de Plassans, La Faute de l’abbé Mouret et Son Excellence Eugène Rougon paraîtront ainsi de 1871 à 1876. Pourtant ce n’est pas encore le succès attendu. Bien sûr on parle de lui, mais pas avec la ferveur que Zola aurait souhaitée.
Infatigable, Zola met en route l’Assommoir qu’il publie en 1877. C’est le scandale et la gloire en même temps. On lui reproche en fait de décrire une dure réalité sans complaisance, avec un souci du détail propre à Nous venons de voir une partie de Zola journaliste, revenons un peu en arrière pour découvrir Zola écrivain. Comme nous l’avons vu, Zola a commencé avec des poèmes, mais très vite il se tourne vers le roman. Son premier livre « Contes à Ninon » inspiré des oeuvres d’Alfred de Musset parait en 1864. Après deux ou trois autres parutions, c’est en 1868 que la critique et le public commence à s’intéresser à Zola avec la parution de « Thérèse Raquin ». Mais rien n’est gagné...
Il a l’idée d’écrire un nouveau roman basé sur les lois de