L'assomoir de zola
Émile Zola, écrivain français né à Paris le 2 avril 1840 et mort accidentellement à son domicile le 29 septembre 1902, est considéré comme le chef de file du naturalisme. Il a joué un grand rôle dans la révision du procès d'Alfred Dreyfus avec son texte « J’accuse » qu’il publie le 13 janvier 1898.
Fils unique de Francesco Zola, un ingénieur italien qui participa à Aix-en-Provence à la construction du canal qui portera son nom, et d'Émilie Aubert, une bourguignonne, Émile Zola naît à Paris le 2 avril 1840. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières.
Au collège, Émile Zola est condisciple de Paul Cézanne à qui il dut, plus tard, de rencontrer des peintres comme Monet, Sisley, Pissarro et Manet. Il rentre au lycée Saint Louis à Paris en mars 1858 et échoue par deux fois au baccalauréat. Ne voulant plus être à la charge de sa mère, il abandonne ses études et cherche du travail. Le 1er avril 1860, Emile Zola entre aux docks de la douane mais quitte son emploi deux mois plus tard. En 1862, il est naturalisé français et trouve un modeste emploi de manutentionnaire à la librairie Hachette, où il restera jusqu'en 1866.
2) Bibliographie :
Emile Zola a publié des poèmes lyriques comme Messidor (à Paris en 1898) et L'ouragan (à Paris en 1901). Il est à l’origine de nombreuses œuvres critiques telles que Mon Salon (à Paris en 1866), Nos auteurs dramatiques (à Paris en 1881), Les Romanciers naturalistes (à Paris en 1881), Une campagne (à Paris en 1882), Humanité, vérité, justice (à Paris en 1897), L'affaire Dreyfus (à Paris en 1901) et J'accuse (le 13 janvier 1898).
Emile Zola est également connu pour sa série des Rougon-Macquart dont les principaux romans sont : La Curée (à Paris en 1871), La Conquête de Plassans (à Paris en 1874), L'assommoir (à Paris en 1878), Nana (à Paris en 1880), Au Bonheur des Dames (à Paris en 1883), La Joie de vivre (à Paris en