L'attractivité du territoire
L'attractivité du territoire
1. En 2003, le Conseil Economique et Social définit l’Attractivité d’un pays comme sa capacité à conserver sur son territoire les entreprises nationales et étrangères qui y sont installées ou à attirer les investisseurs étrangers afin qu’ils contribuent à la croissance et l’emploi du pays. Ce concept peut être résumé comme la capacité d'un territoire à attirer des ressources spécifiques provenant de l'extérieur. L’attractivité d’un territoire ne peut être définie en termes absolus (à l’inverse de la croissance par exemple) puisqu’elle est relative à divers facteurs comme l’époque ou le type d’acteur économique. Pour l’évaluer nous nous reposons donc sur les indications fournies par les organismes publics (CNUCED) ou privés (Ernst&Young) de même que sur certains indicateurs macro-économiques. Ainsi, les flux d’IDE entrants, le pourcentage d’étudiants étrangers dans le PIB, la part du chiffre d’affaires réalisé par les filiales étrangères ou la part des exportations réalisées par les firmes étrangères sont autant d’indicateurs de l’attractivité d’un pays.
L’accélération de la mondialisation a fait de l’attractivité une préoccupation récurrente depuis les années 1990 et a engendré la mise en place de politiques visant à favoriser l’environnement institutionnel des firmes (Accords de Barcelone, politiques de développement des pays asiatiques entre autres) pour ainsi créer croissance et emploi sur le territoire. Les états tentent à la fois d’éviter que les entreprises ne délocalisent dans d’autres pays plus attractifs et essaient d’exploiter au mieux leur territoire afin d’y attirer les IDE. On peut conventionnellement dénombrer sept déterminants de l’attractivité dont la taille et le dynamisme du marché, la qualification des habitants et l’importance accordée à la R&D mais aussi les cadres législatif, réglementaire et fiscal. L’environnement financier, la qualité des infrastructures, des moyens de