l'authochtonie dans l'athene antique
L’auteur pose ici le problème du mythe de l’autochtonie dans la réalité athénienne.
Son introduction se déroule de la page 36 à 37.
Il décrit tout d’abord, le mythe d’Erichthonios, né de la semence d’Héphaïstos sur la terre (Gé) et recueilli par la déesse Athéna. Ce mythe décrit Erichthonios comme étant le premier citoyen mais aussi le premier athénien. Il exerce « déjà » un pouvoir politique.
Ensuite, il décrit le mythe de Kékrops, premier roi d’Athènes, qui est présent lors de la « naissance » d’Erichthonios, et qui instaure un ordre social.
L’auteur pose alors la question de l’origine de l’autochtonie athénienne. Il évince le synœcisme (rassemblement des différents dèmes en tribus) car l’appellation d’Athènes comme étant Athènes se retrouve bien avant celui-ci.
Cependant, le mythe « civique » de l’autochtonie se développe politiquement au 5e siècle
« Nous opérerons [dans le cadre] de l’espace et du temps civiques ». Ainsi l’auteur nous donne le cadre spatio-temporel dans lequel le mythe de l’autochtonie est développé. Au niveau de l’espace le problème se développe entre l’Acropole, où la puissance d’Athéna est à son paroxysme, et le Démosion Sèma, cimetière du Céramique où les dieux ne sont pas évoqués. L’auteur schématise cette image en donnant un « haut » et un « bas », le « haut » étant l’Acropole, demeure des dieux n’appartenant à aucun dème et le « bas » étant le Céramique, qui appartient à un dème et où on ne peut pas évoquer les dieux et les mythes, et l’Agora, symbole de la vie politique de la démocratie.
L’auteur définit le lieu de l’autochtonie (p41 et 42) comme un espace civique, or seule la ville peut répondre à cette définition. Mais qu’est-ce que la ville à Athènes ? La ville est ici soit l’Asty, soit l’Acropole.
Tout le problème se retrouve entre la complémentarité et les différences entre l’Acropole (où est mis en avant la cohésion d’un groupe hétérogène) et le Céramique (où les citoyens sont