L’eau fait partie d’une des ressources nécessaires à la survie humaine. Ne pas disposer d’eau potable en quantité suffisante dans une région constitue donc un handicape considérable pour les populations, à la fois sur le plan de l’hygiène et sur celui de la santé, mais également à l’échelle nationale elle ralentie la croissance des pays. Aujourd’hui c’est 35 pays qui sont sévèrement touchés par ce qu’on pourrait appeler « la crise de l’eau ». D’autre part en 2025 c’est 1/3 de la population du globe qui devrait être atteinte de carences hydriques. Ce chiffre ne rassure pas les « citoyens du monde » et les pousse à venir en aide aux régions défavorisée. C’est pourquoi l’on peut se demander dans quelle mesure les disparités de l’eau dans le monde constituent un problème majeur dans les régions les moins desservies?

Tout d’abord pour cerner le problème il faut savoir que la répartition de l’eau sur terre est déjà à l’origine inégale et que l’eau douce représente seulement 1% de l’eau. Ces inégalités influent sur la quantité d’eau potable par région. Les régions le plus touchée par ce phénomène sont souvent les régions du Sud économique tel que le continent Africain dont moins de 60% de la population disposerait d’un accès suffisant à l’eau potable. Au contraire dans les régions occidentales on ne distingue qu’entre 4% et 0% de la population qui soufrerait de ce problème. L’eau devient de plus en plus rare et dès lors, de plus en plus convoitée. Elle constitue un enjeu politique et économique important. Pour certains pays, la pénurie d’eau constitue donc un réel frein à leur développement.
L’exemple du Nil, illustre parfaitement la situation conflictuelle que peut générer le manque d’eau. En effet, le Nil, est entouré par l’Egypte, le Soudan, et l’Ethiopie. Dans cette région très aride, l’agriculture ne peut se développer sans ce fleuve, d’où les différents conflits quant au partage de cette ressource naturelle rare. Il existe de nombreux cas similaires à