L'esclavage comme atteinte aux droits de l'homme et à la liberté - commentaire composé
1820 mots
8 pages
L’esclavage comme l’atteinte aux droits de l’homme et à la liberté est un thème récurrent de la littérature philosophique du XVIIIème siècle. Voltaire après Montesquieu prend cette préoccupation très à cœur et décide de plaider la cause des êtres se retrouvant dans des situations inconfortables à inhumaines. Elles peuvent aller d’une absence de liberté à la privation de vie de façon totalement arbitraire. L’extrait « Ce qui leur arriva à Surinam, et comment Candide fit connaissance avec Martin » est tiré de l’œuvre intégral Candide écrite en 1759. Dans cette œuvre la rencontre entre Candide et le nègre à Surinam est située au chapitre 19, juste après la sortie de l’Eldorado et constitue un dur retour à la réalité, balayant totalement la philosophie optimiste de l’esprit de Candide. On a donc en tant que lecteur un retour à la réalité historique qui est quelque peu inhumain. François-Marie Arouet communément appelait Voltaire est né à Paris suit ces études au collège Jésuite Louis Legrand, puis adopte la philosophie épicurienne, fondée sur l'apologie du plaisir et l'idée que la nature est bonne. Souvent exilé, il fait un retour triomphal à Paris en 1778. De plus cet extrait met en évidence la rencontre entre Candide, son nègre Cacambo et le nègre de M.Vanderdendur laissé pour mort en approchant de la ville de Surinam. Ici c’est le narrateur qui parle s’adressant au lecteur pour susciter notre pitié et dénoncer l’esclavage ainsi que la philosophie optimiste. On a affaire à un conte philosophique, un récit à visé argumentative on parle donc d’un apologue. Comment l’auteur dénonce-t-il l’esclavage à travers l’histoire de l’esclave de Surinam ? Dans un premier temps nous allons développer l’idée d’une histoire pathétique puis dans un second temps dénoncer la réalité de l’époque de Candide.
Tout d’abord, cette histoire est une histoire pathétique qui vient du latin « pathos » qui veut dire souffrance. Son but sera donc de susciter notre pitié tout au long du récit.