L'etranger un roman mysogine ?
Dans le roman, le rapport entre les hommes et les femmes est présenté d’une manière hostile contre ses dernières. On remarque que les hommes éprouvent une certaine indifférence pour les femmes. En effet, le rapport entre Marie et Meursault semble plus physique que sentimentale. Lorsque Marie lui demande si Meursault l’aime, il répond : « que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas », et surtout quand elle lui demande s’il veut l’épouser, et s’il aurait eu la même réponse si une autre femme lui avait demandé, il répond « Naturellement ». Ce qui montre l’indifférence de Meursault pour les femmes en général, puisqu’il n’épouserait n’importe laquelle, car il semble ne chercher que le rapport physique. Ensuite le personnage de Salamano qui n’éprouve que du dédain pour sa femme. En effet, quand Meursault se retrouve avec Salamano qui vient de perdre son chien, le narrateur rapporte les propos sur ses rapports avec sa femme : « il n’avait pas été heureux avec sa femme, mais dans l’ensemble il s’était bien habitué à elle », ce qui nous montre encore le rapport homme femme sous un angle d’aucun sentiment pour les femmes. Il y a Raymond qui représente le cliché du machiste, et qui a des rapports violents avec les femmes. D’une part, c’est un maquereau, et d’autre part, il ne pense qu’a frapper la Mauresque, il fait tout pour pouvoir la punir. Par ailleurs, c’est un homme qui fréquente les bordels : « Il voulait ensuite aller au bordel ». Enfin, l’agent de police ne semble pas s’inquiéter pour la Mauresque qui vient de se faire frapper par Raymond.
Dans le roman, le héros Meursault nous est présenté comme un misogyne. En effet, il semble avoir du mépris pour les femmes, et n’avoir aucune pitié pour elles. Par exemple, lorsque Meursault et Marie entendent les cris dans l’appartement de Raymond, et qu’ils sortent dans le couloir, Marie lui dit que s’est terrible, mais Meursault ne répond