L'existence précéde l'essence
La thèse de Satre voudrait dire qu'il n'y a pas de nature humaine, qu l'homme existe tout d'abord puis qu'il se définit par la suite.
En effet, si l'on considère comme lui que Dieu n'existe pas l'existence précéderait l'essence.
Pour illuster ce qu'il avance, il donne l'exemple d'un objet fabriqué, un coupe-papier. Selon lui, ce coupe-papier est avant tout un objet concu par un artisan qui est né d'un concept, d'une idée. Cet artisan concoit donc cette objet d'une manière précise, de facon à ce qu'il soit coupe-papier et non autre chose. De ce fait, il a donc au préalable définit son utilité, il savait déja la fonction qui allait lui etre attribuée. Or ici, l'essence précéde l'existence.
Si maintenant à partir de cette exemple, on concoit l'existence d'un Dieu créateur, Dieu est ainsi assimiler à un artisan supérieur, qui lorsqu'il cré, sait avec précision ce qu'il cré. La conception d'homme est donc ici assimilable au concept de coupe-papier.
Sartre pense que l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait, "il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes". Ainsi l'existentialisme athé qu'il représente est plus cohérente d'après lui.
Autrement dit, il ne se représente pas l'homme comme un etre avec une fonction dès le départ tel que le serait un objet, mais plutot comme indéfinissable puisqu'il n'est d'abord rien.
Si quelqu'un doit décider de donner une fonction, un sens a son existence, c'est à cette personne d'en décider et aucune autre n'en a le droit.
Il s'agit là de quelque chose qui lui tient a coeur, car a ses yeux c'est une liberté que tout personne se devrait de respecter.
L'homme est pour ainsi dire "condamné à etre