L’histoire de la poésie
La Poésie : création d’un langage différent du langage quotidien, privilégiant l’expression de la subjectivité à l’exigence de transparence.
Origine du mot : poiein qui signifie inventer = perpétuel renouvellement de l’écriture poétique.

L’Antiquité : diversité de formes et de tonalités
La poésie est d’abord orale : aventure des dieux et des héros et repose sur les systèmes de rappels sonores pour faciliter la mémorisation. Cette tradition continue dans l’Iliade et l’Odyssée d’Homère, composés en vers. Métamorphoses d’Ovide (latin) serviront de source d’inspiration à de nombreux auteurs des XVI et XVII siècles.
Poésie plus lyrique : poétesse grecque Sappho. Poète grecque Pindare et poète latin Horace composent des odes élogieuses ou satiriques.

Le Moyen-Age : du trouvère au poète
Les trouvères continuent la tradition orale. Des formes écrites se développent néanmoins. La Chanson de Roland au XIIe, est composée en « laisses » (suite de décasyllabes assonancés.
Se déploient la chanson, la ballade, le rondeau. Le lyrisme prend une place importante qui est surtout consacré à l’éloge de la femme aimée : poésie courtoise. Charles Orléans en est un représentant. François Villon offre un regard plus personnel sur le monde.

Le XVIe siècle : Le renouvellement de l’écriture poétique
Les poètes de la Pléiade :
Le genre poétique connaît un essor important sous l’influence des poètes de la Pléiade comme Joachim du Bellay (« les Regrets » : poésie à la fois intime et satirique) et Pierre de Ronsard (« La Franciade » : poésie amoureuse) qui veulent succéder à la poésie antique en proposant une poésie en langue française. Ambition encouragée par François protecteur des arts et des lettres. Le sonnet, forme fixe, occupe une place importante dans l’histoire de l’écriture poétique et est hérité des italiens.

Une poésie, miroir des déchirements de son temps :
Violence des guerres de religion : poésie plus sombre qui évoque le déchirement de