L'histoire de port gentil
Les Orungu font partie du groupe myènè qui rassemble six sous groupes - Ajumba, Enènga, Galwa, Mpongwè, Nkomi et Orungu, partageant la même langue. Les Myènè, ou Ngwèmyènè comme ils s'appellent eux-mêmes, représenteraient actuellement environ 5% de la population du Gabon, soit entre 50.000 et 60.000 personnes (il est difficile d'avoir des statistiques fiables sur le Gabon).
De nos jours la population port-gentillaise est très cosmopolite, et les Orungu y sont minoritaires.
La région est caractérisée par les nombreux bras de l'Ogooué qui sont navigables avec des petites embarcations. Ces bras sont reliés les uns aux autres par de petites rivières qui contribuent ainsi à découper le territoire en îles et presqu'îles dont beaucoup sont amphibies. L'île Mandji est la plus grande d'entre elles.
Capitale économique du Gabon, Port-Gentil est la ville du pétrole et du bois.
Le pétrole est en partie extrait au large des côtes et raffiné à Port-Gentil. Le port pétrolier est situé au Cap Lopez.
Les billes de bois d'okoumé sont transformées en bois de déroulage dans une usine de contreplaqué.
La côte située entre Port-Gentil et la frontière congolaise présente de nombreuses lagunes riches en réserves naturelles d'animaux : Wonga-Wongué, Iguéla, Sette-Cama, etc., où vous pouvez séjourner et observer la faune et la flore de ces régions.
L'économie gabonaise, relativement florissante au regard de celle du reste du continent, reste très dépendante des ressources minières temporaires. Le Gabon, classé "pays à revenu intermédiaire", apparaît superficiellement comme un pays riche sans que son économie soit celle