L'homme peut-il vouloir son propre mal?
L'Homme recherche le Bonheur à tout prix. Il est toutefois impératif de nuancer cette dernière proposition. En vérité, l’Homme est naturellement égocentrique : il désire avant tout son propre bonheur et est capable de volontairement faire le mal si et seulement si ce mal est dirigé vers autrui. Cet égocentrisme découle de l’instinct de survie du côté animal de l’homme, et de son désir qu’autrui reconnaisse sa suprématie (Hegel, dans Phénomène de l’esprit). Tout homme veut améliorer sa propre existence et donc ne veut pas son propre mal : il le subit, il en est victime.
La volonté se définit comme la faculté de choix : pouvoir de se déterminer librement à agir ou à s'abstenir d'agir, en vertu de motifs. La volonté implique une délibération consciente : par ce trait, l'acte volontaire s'oppose à l'acte qui procède de l'instinct, de l'impulsion, d'un réflexe ou d'une habitude. Vouloir, c'est donc poursuivre une fin déterminée et conscient. On peut déjà noter que la volonté inclue également une faculté de