L'huître de francis ponges
On retrouve l'accent circonflexe dans blanchâtre, opiniâtrement, verdâtre, noirâtre, 2fois huître. L'accent circonflexe peut être perçue comme étant une demi huître, on peut noter l'insistance du suffixe « âtre » en général négativement connoté ce qui semble paradoxale pour cet aliment prestigieux.
L'axe de lecture reprend la composition du poème, c'est-à-dire comme pour le pain Ponge choisit de présenter d'abord l'apparence, l'extérieur de l'huître et dans le paragraphe 2, l'intérieur de l'huître. Le 3ème paragraphe, la clausule aborde la question de la perle.
Ponge ne fait pas l'éloge de la surface. Il insiste d'avantage sur la difficulté, le caractère ingrat de son ouverture. Les premières lignes prennent la forme d'une définition descriptive. Curieusement, Ponge compare l'huître à un galet moyen. Sans doute ont-ils en commun de révélé à leur surface les traces de l'histoire de la Terre. Il faut noter que le poème « le galet », est le dernier recueil. C'est un poème très important qui retrace le parcours géologique de la Terre. Avec humour le poète compare le toucher des 2choses en indiquant que l'huître est d'une apparence plus rugueuse quand on sait qu'un galet peut-être à la limite un peu grenue. Il qualifie l'huître à l'aide d'un oxymore « brillamment blanchâtre » renforcé par une altération en « r » qui insiste sur le caractère rugueux de l'huître.
Une fois décrite la chose, Ponge comme à son habitude, exploite la forme microcosme-macrocosme. A deux reprises, il désigne l'huître comme un monde: « C'est un monde opiniâtrement clos