L’Ile des esclaves scène 3

Dans la scène 2, Trivelin est apparut accompagné par deux femmes qui ont elles aussi survécues au naufrage. Dans cette scène, Trivelin a présenté une sorte de cour d'humanité que vont devoir suivre Euphrosine et Iphicrate. C'est Euphrosine qui reçoit la première leçon et Cléanthis ensuite. I- Le rôle de Trivelin, un rôle sérieux et divertissant à la fois A) Trivelin thérapeute -Trivelin invite Cléanthis à instruire le procès de sa maîtresse pour procéder à l'examen de son caractère. Le but n'est pas de condamner mais de soigner, c'est donc en tant que thérapeute qu'il commence le traitement de ses patients (en utilisant un vocabulaire de médecin).
-Il fait un bilan en présentant à Euphrosine une sorte de miroir « veine, minaudière et coquette », il lui fait prendre conscience de ses défauts. Le diagnostic paraît juste puisque « cette peinture » lui paraît fidèle ».
-Dans un même temps, Trivelin soigne aussi Cléanthis; il lui permet de se libérer de sa rancœur qu'elle a accumulé.
-Avant, Cléanthis ne pouvait pas parler, en lui donnant la parole , elle perd son ressentiment, et ce jeu de portait est destiné à révéler la vérité semblable à celui auquel on jouait dans les salons depuis le XVIIe siècle. Il permettait aux moralistes de dénoncer les défauts et les ridicules de leur contemporain. Ce traitement prend donc la forme d'un jeu. B) Trivelin, maître du jeu -Il a un projet et une méthode, il se présente donc comme la maître du jeu qu'il a mit au point.
-Il fait respecter la règle du jeu, prolonge la cure, se contente d'orienter le jeu en suggérant des idées, touche à des travers humains féminins classiques, et oblige Euphrosine à participer au spectacle. Il est là pour obtenir des précision, et s'efface en se contentant d'être un spectateur quand il obtient satisfaction.
-C'est donc un Trivelin metteur en scène que voit le spectateur, sa façon de diriger est souple, elle permet à Cléanthis de montrer son