COMPTE-RENDU OPTION THÉÂTRE L'ILLUSION

Le 29 avril 2013, nous avons assisté à la pièce de Tony Kushner : L'Illusion, d'après l'Illusion Comique de Pierre Corneille, au théâtre du Lycée Français de Madrid.

Intrigue : Pridamant, un vieil avocat d'Avignon chasse son fils alors qu'il est encore jeune. Des années plus tard, à la fin de sa vie et son âme remplie de remords, ce père décide de revoir son fils. Après de multiples et vains essais, il finira par se rendre chez le magicien Alcandre, réputé par les visions qu'il sait créer. Ainsi, Alcandre va montrer à Pridamant trois scènes de la vie de son fils dans lesquelles il apparaîtra sous de différents noms, dans des différents lieux, et un âge qui varie. À la fin de la troisième vision, son fils meurt. C'est là que l'on découvre que toutes ces visions s'agissaient de pièces de théâtre, et que le fils est acteur. Pridamant enfin retourne chez lui, mais a oublié le nom de son propre fils. 4) Scénographie :

L'espace théâtral dépasse bien la scène elle-même, puisque les acteurs sont menés à jouer dans la fosse ou depuis les coulisses, comme dans la scène 2, lors du jeu de voix entre les deux Alcandre (le rôle étant dédoublé...). L'avant scène est libre de décors, et c'est l'espace où se feront les mises en abîme. Sur chaque côté sont placés deux tabourets qui ont la fonction de donner une impression de qu'Alcandre ainsi que Pridamant et son épouse sont spectateurs, mettant en valeur la double théâtralité. Derrière ces tabourets et au centre de la scène, des grands toiles en plastique mou tombent du plafond, réduisant ainsi l'espace de la scène. Ces éléments ont la fonction de faire des multiples ambiances grâce au projecteurs de couleur, et pour faire des jeux d'ombres qui soulignent l'image de l'illusion, des visions, et de la perception du réel.

Les accessoires : L'utilisation des accessoires dans cette pièce se réduit à leur usage purement pratique : une lampe pour éclairer, des fleurs pour charmer, du feu