« La représentation de l'image du corps et son rapport à l’identité individuelle »

Autrefois, les rondeurs et la cellulite étaient signes de noblesse et de beauté. De nos jours, et dans notre société plus individualiste et plus consommatoire, la maigreur a pris une place très importante. Aujourd’hui on parle de « réhabilitation » du corps (i.e. : remettre à neuf son corps), par le sport, par les régimes alimentaires, par la chirurgie, par les tatouages, les piercings etc. La société occidentale attache énormément d'importance à l'apparence physique, ce n'est un secret pour personne. Nous nous plions à cette règle avec plus ou moins d'entrain, et malheureusement, le fait que nous la respections autant, renforce son pouvoir. Inconsciemment nous souhaitons et demandons à être reconnus, acceptés, aimés et désirés.

« S’occuper de son corps prend ainsi une place importante dans la vie privée » nous façonnons notre corps pour qu’il ressemble aux critères de beauté que nous nous représentons, ce qui fait intervenir l’identité individuelle, qui est une identité que l’on se fabrique. Nous vendons une image de notre corps aux autres, qui n’est pas forcement notre identité personnelle. On met notre corps de plus en plus en valeur, et c’est à partir de la moitié du XIXe siècle que le naturisme apparait, le nu n’est plus une chose complètement « tabou ». Les bikinis et monokini commence à faire leur apparition, les femmes dévoilent peu à peu les différentes parties de leurs anatomies. D’ailleurs le naturisme chrétien a toujours existé, avec les différents tableaux représentant Adam et Eve (même si en passant sur chacune de ces représentations leurs organes génitaux sont cachés), ou bien même la représentation des dieux et des déesses dans l’Antiquité (La Naissance de Venus, Sandro Botticelli).

On parle même du corps comme un « objet de culte », la recherche de la beauté, les préoccupations d'hygiène et le soin de soi sont des pratiques de cultes du corps. Nous avons une