L'impot au maroc
Exposé élaboré par :
* Mr ARBANI Ayoub
Encadré Par : * Professeur : CHIADMI Meryem
« PLAN »
INTRODUCTION
Au niveau théorique, les relations entre l’impôt et la croissance économique sont le plus souvent appréhendées dans le sens d’une influence de la croissance des variables macroéconomiques sur les rentrées fiscales. L’impôt est considéré comme un sous-produit de la croissance.
L’influence de l’impôt, comme variable explicative, sur la croissance était laissée quelque peu dans l’ombre. « Très peu de modèles de croissance accordent une place importante à la variable fiscale, et le rôle de l’impôt sur la détermination du taux de croissance…est, dès lors, fort peu pris en considération »
Aujourd’hui, dans les sociétés évoluées, les exigences économiques sont telles que la politique économique dépende, en partie, de la fiscalité, de sorte que c’est la recette possible qui agit sur les dépenses envisageables.
La fiscalité économique, plus qu’une technique traduit un véritable activisme financier des recettes fiscales qui ne sont plus neutres à l’égard des mécanismes et des circuits économiques. Dépassant la simple technique de couverture des dépenses publiques, la fiscalité économique devient un puissant instrument de politique économique capable de tendre vers l’optimum économique si elle est correctement conçue. Dans le cas contraire, elle risque d’entraîner des pertes nettes de production, de productivité et d’utilité sociale.
La fiscalité économique peut entrainer diverses distorsions dans le comportement des agents économiques. Ces distorsions économiques d’origine fiscale peuvent se définir par le fait que, sous la pression de la fiscalité agissant comme facteur causal, se produisent des changements dans les comportements des agents économiques tels qu’ils ne seraient o9bservés en son absence. A la suite d’une modification de la