L'incontinence urinaire
AUTEUR : SAWSSEN GHANNOUCHI CSB Ibn Sina Tunis sud
Introduction :
L’incontinence urinaire peut être définie comme une perte d’urines involontaire par l’urètre.
Sa prévalence est difficile à déterminer, d’une part en raison de l’imprécision même de sa définition et d’autre part parce qu’elle entraine un rejet social et une dissimulation.
Notre étude est transversale portant sur 100 patientes, ayant consulté au CSB IBN SINA TUNIS SUD durant le dernier semestre de l’année 2011.
Résultats et discussions :
Nos résultats sont comme suit :
*L’âge moyen des patientes est de 44.8 ans.
*l’interrogatoire montre que 45% de ces patientes présentent une perte involontaire d’urines par l’urètre
*Chez 20% de ces patientes, on a pu dépister une incontinence urinaire chez la mère ou la sœur.
*Seules 37% ont consulté pour cette pathologie.
Les facteurs de risque sont :
- Un traumatisme obstétrical
-Une lésion du nerf honteux ou une dénervation du muscle pubococcygien sont souvent impliqués (accouchement par voie vaginale 80%, extraction instrumentale à la naissance d’un enfant>4000g, efforts d’expulsion intenses lors de l’accouchement24%)
-Une atrophie des revêtements muqueux hormono-sensibles a son importance dans les mécanismes qui conduisent à l’incontinence post ménopausique.
- Une obésité, une constipation ,une toux chronique, pouvant entrainer une hyperpression pelvienne.
-De facteurs de risque congénitaux.
-Une chirurgie pelvienne.
CONCLUSION :
L’incontinence urinaire est souvent multifactorielle et complexe .l’interrogatoire est capital pour rechercher le mode de survenu, l’importance des fuites, la gêne fonctionnelle et le retentissement psychosocial que peut engendrer cette