L'industrie forestière à hull au xixe siècle

392 mots 2 pages
Au début du xixe siècle, Philemon Wright, propriétaire terrien du Massachusetts, vend ses terres et emmène sa famille et amis sur les bords de la rivière des Outaouais à la hauteur des chutes des Chaudières. À ce moment-là, la région pratiquait encore la traite des fourrures avec les Amérindiens, mais ce n’est pas ce qui attire nos nouveaux arrivants américains. L’espoir d’acquérir le plus de terres agricoles afin de bâtir un héritage familial est le seul incitatif à une telle migration. Les difficultés financières les obligent à introduire l’exploitation forestière à leur gagne-pain.
L’industrie forestière est née dans le Bas-Canada à cause des tarifs préférentiels de 1802, suite aux difficultés de la Grande-Bretagne à s’approvisionner en bois. Toutefois, c’est grâce au blocus de Napoléon en 1807 et des nouvelles mesures protectionnistes, que l’industrie du bois réussit vraiment à prendre son envol. Ne pouvant plus se procurer son bois de la Baltique, la Grande-Bretagne se rabat sur sa colonie d’Amérique.
Des constructions sur la rivière des Outaouais surviennent pour faciliter son utilisation. La famille Wright y construit en 1820 un barrage pour transporter l’eau à ses usines, ainsi qu’un glissoir à bois en 1829 pour empêcher les chutes des Chaudières de détruire les billes qui descendent la rivière.[1] Des trains de bois sont conduits des nombreuses rivières de la région de l’Outaouais jusqu’à la ville de Québec pour la vente et la construction de navires pour la Grande-Bretagne. Ces embarcations fabriquées à l’aide de bois équarri, c’est-à-dire de billes carrées, pouvaient être défaites et fabriquées à nouveau lorsqu’il y avait des rapides. Des hommes debout sur ces bateaux de fortune devaient les conduire à bon port. Dans la deuxième moitié du xixe siècle, le bois équarri qui servait à fabriquer des planches et du madrier est de moins en moins en demande par la Grande-Bretagne. Cependant, grâce au traité de Libre-Échange avec les États-Unis en 1854, une

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