L'inflation scolaire
I) Résumé du livre
Dans le premier chapitre intitulé « les promesses déçues de l’ ‘’ascenseur’’ social », l’auteur part du constat statistique de l’allongement des scolarités depuis les années 1950. En effet, le pourcentage d’une classe d’âge atteignant le niveau du bac passe d’environ 5% à 69% depuis 1950. Plus de diplômes du supérieur sont délivrés (DEUG, Licence ou Maîtrise) suite à la réforme dite du LMD. Face à cette augmentation du nombre de diplômés, un changement du rôle de l’école devient nécessaire.
A partir de ces constats, l’auteur porte son attention sur la sociologie dite de la « mobilité sociale » qui évalue la proportion d’individus occupant la même profession que leur père, et restant dans le même milieu social. Cela pose donc la question de l’héritage social des parents et de l’immobilité sociale. Selon les études les plus récentes, deux tiers des hommes et trois quarts des femmes appartiennent à une catégorie sociale différente. Néanmoins, il faut nuancer ces données statistiques en s’appuyant sur d’autres données issues des « enquêtes Emplois », plus de la moitié des fils de cadres sont cadres et un peu moins d’enfants d’ouvriers le sont à leur tour. Cette diminution est expliquée par la diminution de la population