La Santé Publique tente de faire face à un nouveau fléau : l’obésité infantile. Les chiffres en constante augmentation sont alarmants. En France, deux millions d’enfants sont concernés par cette pathologie. L’alimentation, comme l’apprentissage de la propreté, fait partie intégrante de l’éducation. Et c’est aux parents qu’incombe ce rôle d’éducateurs, ce dès le plus jeune âge de l’enfant. L’école prendra le relais, dans la continuité de l’enseignement des règles du savoir bien manger, pour préserver une bonne santé. Face à un constat si affolant, l’Etat réagit. Dans le cadre de la santé publique, le 11 août 2004, le Parlement adopte une loi visant à lutter efficacement contre un ennemi de taille : l’obésité est un enjeu sociétal.

La prévalence de l’obésité et du surpoids chez l’enfant est le résultat des différents modes de vie de notre société. Elle est le fruit d’une alimentation insalubre et d’un manque d’activité physique. La société actuelle consomme trop d’aliments riches en apports énergétiques, à haute teneur en graisses et en sucres. Et l’équilibre alimentaire est rompu par le manque d’exercice. Une accumulation excessive de masse adipeuse s’installe et définit le surpoids et l’obésité. Un enfant obèse a de fortes chances de le rester à l’âge adulte.
Les enfants grossissent s’ils ne bougent pas suffisamment. Télévisions, ordinateurs, jeux vidéo ont remplacé les activités qui permettaient aux enfants de se dépenser. On parle aujourd’hui d’indice de sédentarité pour évaluer les risques d’obésité. Les habitudes que l’enfant prendra seront les bases de son comportement alimentaire.
« Un esprit sain dans un corps sain » disait Juvénal. Les parents ont une obligation d’éducation et de soins. Or, l’enseignement d’une alimentation équilibrée débute dès les premiers mois avec le lait maternel. L’enfant a besoin de règles dans n’importe quel domaine, y compris dans la nutrition. C’est aux parents de faire les menus, et non à l’enfant. Mais pour que ces règles