L'octobre de gaston miron
345 mots
2 pages
Gaston Miron dénonce dans le poème L’Octobre, la honte qui porte pour l’inconscience du peuple québécois à prendre son destin en main et à devenir une nation. Ce poème de Miron a été écris dans un contexte tumultueux de l’histoire québécoise. Le titre du poème fait référence à la crise d’octobre de 1970 lorsque l’armée canadienne a débarqué au Québec suite au mouvement terroriste du FLQ, parti radical prônant l’indépendance du Québec, et donc, aux revendications d’une plus grande reconnaissance de la nation québécoise. Dans la synecdoque «voici mes genoux que les hommes nous pardonnent», Gaston Miron dénonce, la faiblesse la soumission et l’inaction du peuple québécois à défendre son patrimoine culturelle et demande pardon aux ancêtres qui on du combattre pour préserver notre culture de l’influence anglaise. Dans le poème Je murmure le nom de mon pays, Jean-Guy Pilon traduit lui aussi la honte qu’il porte pour l’inertie du peuple québécois dans la quête indépendantiste du Québec. Dans la comparaison « je murmure le nom de mon pays comme un secret obscène ou un plaie cachée sur mon âme», le poète montre un mal de vivre qu’il éprouve envers son pays qui n’existe pas. Il murmure le nom de son pays comme un désir impossible, une rêve futile qui ne peut se réalisé sans volonté de changement. La plaie cachée est pour le poète une souffrance qu’il ne peut éviter. Dans la métaphore « Et le goût de laver à notre tour notre dure jeunesse», Jean-Guy Pilon s’imagine pouvoir enlever toutes les choses honteuse de sa jeunesse. Il décrit un désir de purifier son passé des regrets et de laver la honte qui agit sur lui comme un remord ou un malaise psychologique qu’il vit avec on passé. Le poème traduit l’absence d’espoir et le refus de vivre dans une telle société. Dans les deux poèmes les regrets sont source de honte.
Dans le poème L’Octobre de Gaston Miron, les regrets sont aussi éprouvés sous la forme d’une grande tristesse et d’un mal de vivre dans une société qui ne le