L'éco-marketing, outils ou piège pour la marque ?
Une entreprise qui désire asseoir la notoriété de sa marque devra passer par l’étape de la communication. Il s‘agira de faire s’imprimer dans l’esprit du consommateur, les valeurs auxquelles la marque est liée.
Un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur est l’attention portée à la notion l’écologie. De manière assez logique, on a ainsi vu progressivement s’implémenter dans les politiques de commercialisation de produits et dans les stratégies de communication des firmes, des mesures d’appropriation du succès médiatique et culturel provoqué par l’écologie. A des fins de promotion de produits uniquement, ou afin de renforcer les valeurs éthiques associées à une firme.
La frontière entre éthique et mesure à vocation purement commerciale (je suis mieux perçu donc je vends plus) est parfois très fine. En France, L’ADEME et l’ARPP sont chargées depuis 2006 de surveiller toute campagne publicitaire afin d’éviter des dérives de contenus de ce genre.
Ce dernier est un organisme d’autodiscipline, ce qui peut être la raison de quelques biais et faiblesses dans l’expertise des publicités, ou de mesures modérément contraignantes. Si la mise en application est officiellement de plus en plus efficaces, certaines campagnes passent à travers les mailles du filet, et délivrent des messages écologiques pourtant dénués de sens, c’est du « Greenwashing ».
On peut considérer qu’il ya trois principales catégories de stratégies de marque, que les entreprises adoptent dans leur positionnement marketing par rapport à la cause environnementale. La première de ces catégories est née avec le mouvement écologique ou l’a accompagné.
A/L’écologie comme raison d’être, constitutive de l’ADN de la marque
Prenons exemple d’Eco-Emballages, en 1992 une entreprise privée voit le jour suite à l’impulsion de quelques industriels, agréée par les pouvoirs publics, son rôle est d’assurer la collecte, le tri et le recyclage