L'école des femmes de molière, un comédie de moeurs.
"l'école des femmes" fixe pour la première fois la formule de la "grande comédie", qui , s'appuyant sur l'observation de la réalité et la peinture de caractères, en dégage une certaine philosophie. Molière situe ses personnages dans un cadre réel et typiquement français : on ne vit pas dans un univers de fantaisie : Arnolphe et Chrysalde sont des bourgeois de chez nous, Alain et Georgette sont des paysans de nos villages, lourdauds et finauds à la fois, obséquieux et faux qui arrivent tout droit de la ferme. Ils ont un langage imagé. D'autre part Molière, répudiant les procédés de la comédie d'intrigue, se préoccupe de peindre des personnages complexes et nuancés : Agnés, ce jeune être qui, sous la poussée de l'instinct, prend peu à peu conscience de sa personnalité, est une remarquable création : quand à Arnolphe, il domine la pièce grâce à la richesse de son caractère : risible par l'obsession qui le pousse à vouloir assurer coûte que coûte sa sécutité en ménage, il devient presque tragique, lorsqu'au contact de l'amour, il dépouille ses sentiments vulgaires et s'abandonne au désespoir. Enfin, Molière aborde quelques graves problèmes : il montre en particulier qu'il est stupide et dangereux de prétendre dompter le naturel et l'instinct, qui finissent toujours par prendre le dessus : c'est là, en germe, l'une des idées directrices de sa philosophie.
J'ai déjà répondu à une question concernant "L'école des femmes". A toutes fins utiles je te livre ci-après ma réponse :Dans cette comédie Molière soulève le problème de la fonction des femmes dans la société ; et par conséquent le problème aussi de leur éducation.
Ainsi l'exemple d'Arnophle et d'Agnès montre qu'un système d'autorité austère et d'ignorance systématique n'est pas viable, que c'est une erreur de vouloir des jeunes filles trop ingénues.
Arnophle a voulu faire de sa pupille une esclave et une sotte mais elle lui échappe non sans avoir été