L'école néoinstitutionnel
I. Aspect historique
II. Les concepts fondamentaux
III. La nouvelle économie institutionnelle
IV. L’approche économique néo-institutionnelle
V. L’approche sociologique néo-institutionnelle
VI. Limites du courant
VII. L'évolution récente du courant
Conclusion
Introduction :
La théorie du néo-institutionnalisme s’efforce d’expliquer le phénomène de l’homogénéité dans les organisations et aussi l’influence de l’environnement institutionnel sur les organisations. Le préfixe « néo » indique qu’il s’agit du renouvellement de la théorie institutionnelle dans les années 1940 en sciences sociales.
Les sociologues de la fin XIXe siècle et début XXe siècle commençaient à systématiser les études sur les institutions. L'économiste et sociologue Max Weber s’intéresse aux processus aux travers lesquelles bureaucratie et institutions sont devenues dominantes dans la société. Il a qualifié ces processus de « cage de fer » (iron cage )1 qui est créée par l'institutionnalisation. En Grande-Bretagne et aux États-unis, les études portant sur les institutions politiques dominaient jusqu’à la période après guerre. Cette approche dite « old » institutionnalisme, se focalise sur les institutions formelles du gouvernement et de l’État avec une perspective comparative.
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, la théorie institutionnelle fait à nouveau surface et, contrairement au vieil institutionnalisme qui met l’accent sur le caractère institutionnel de l’organisation, les néo-institutionnalistes s’intéressent plutôt au caractère répétitif de l’action dans les organisations. Ils prétendent qu’au fil du temps les organisations tendent à devenir de plus en plus homogènes sans nécessairement être plus performantes au niveau économique.
I. Aspect historique :
Néo institutionnel, hier et maintenant :
Dans les années 1980, le «néo-institutionnalisme», a vu une attention reconstituée à l'étude des