l'éloge de la philosophie Maurice Merleau Ponty
I – Reconnaissance du philosophe
A – Définition du philosophe
B – Détermination de l’ambiguïté
C – Le devenir de l'ambiguïté sur le philosophe
II – Relation entre lui et nous
A – Différence entre une bonne et une mauvaise ambiguïté
B – L'acharnement des philosophes
III – Le savoir et l'ignorance du philosophe
A – Le savoir du philosophe ...
B – … lié à l'ignorance du philosophe
Signification de « Le philosophe se reconnaît à ce qu’il a inséparablement le goût de l’évidence et le sens de l’ambiguïté. » :
Merleau-Ponty dit en effet : « Le philosophe se reconnaît à ce qu'il a inséparablement le goût de l'évidence et le sens de l'ambiguité » On notera que Merleau-Ponty a pris soin de souligner l'adverbe « inséparablement ». Il s'agit donc bel et bien de comprendre pourquoi l'on ne peut séparer chez le philosophe le goût de l'évidence du sens de l'ambiguïté. Pour ce faire, il faut tâcher de voir ce que Merleau-Ponty entend au juste par « ambiguïté » et « évidence ». Une analyse de ces deux termes s'impose. On distinguera ainsi l'évidence au sens psychologique de l'évidence au sens philosophique. En