l'éloge de la philosophie Maurice Merleau Ponty

478 mots 2 pages
Le philosophe se reconnaît à ce qu’il a inséparablement le goût de l’évidence et le sens de l’ambiguïté. Quand il se borne à subir l’ambiguïté, elle s’appelle équivoque. Chez les plus grands elle devient thème, elle contribue à fonder les certitudes, au lieu de les menacer. Il faudrait donc distinguer une mauvaise et une bonne ambiguïté. Toujours est-il que même ceux qui ont voulu faire une philosophie toute positive n’ont été philosophes qu’autant que, dans le même moment, ils se refusaient le droit de s’installer dans le savoir absolu – qu’ils enseignaient, non ce savoir, mais son devenir en nous, non l’absolu, mais tout au plus, comme dit Kierkegaard, une relation absolue entre lui et nous. Ce qui fait le philosophe, c’est le mouvement qui reconduit sans cesse du savoir à l’ignorance, de l’ignorance au savoir, et une sorte de repos dans ce mouvement...

I – Reconnaissance du philosophe
A – Définition du philosophe
B – Détermination de l’ambiguïté
C – Le devenir de l'ambiguïté sur le philosophe
II – Relation entre lui et nous
A – Différence entre une bonne et une mauvaise ambiguïté
B – L'acharnement des philosophes
III – Le savoir et l'ignorance du philosophe
A – Le savoir du philosophe ...
B – … lié à l'ignorance du philosophe

Signification de « Le philosophe se reconnaît à ce qu’il a inséparablement le goût de l’évidence et le sens de l’ambiguïté. » :
Merleau-Ponty dit en effet : « Le philosophe se reconnaît à ce qu'il a inséparablement le goût de l'évidence et le sens de l'ambiguité » On notera que Merleau-Ponty a pris soin de souligner l'adverbe « inséparablement ». Il s'agit donc bel et bien de comprendre pourquoi l'on ne peut séparer chez le philosophe le goût de l'évidence du sens de l'ambiguïté. Pour ce faire, il faut tâcher de voir ce que Merleau-Ponty entend au juste par « ambiguïté » et « évidence ». Une analyse de ces deux termes s'impose. On distinguera ainsi l'évidence au sens psychologique de l'évidence au sens philosophique. En

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