L'établissement de la paternité
Naître, rentrer dans la vie, quel bel accomplissement dû à l’amour charnel entre un homme et une femme. Seulement, l’être procréé ne demande rien, il ne demande pas à naître, c’est une évidence. De ce fait, va lui être accordé plusieurs droits. Et l’un des droits fondamentaux, c’est celui d’avoir des parents. Un grand nombre d’enfant naît dans la pauvreté ou dans le conflit entre deux anciens amants. C’est en majorité dans ces cas là que le droit trouve sa valeur. Dans les familles heureuses, a-t-on réellement besoin du droit ? L’intitulé portant sur « l’établissement de la paternité » va permettre de définir sous quelles conditions un homme peut être le père d’un enfant. Cependant, il serait plus loyal de se positionner sous l’œil de l’enfant et songer à sa tristesse s’il n’avait de père. C’est alors qu’intervient le droit pour établir quel homme peut en être le père. Il s’agit en outre du lien de filiation entre un homme et un enfant. Ce lien est définit dans le code civil aux articles 310 et suivants. Nous nous appuierons sur les articles précis au fil du développement sur la problématique « de quelles manières un enfant peut-il avoir un père juridiquement ? » Par définition, l’enfant, de par son jeune âge, n’est pas en mesure de se battre, d’avoir une conscience afin de découvrir juridiquement qui est son père. Il le pourra à partir de sa majorité, âge légal d’action en justice. Seulement, vivre les 18 premières années de sa vie sans connaître son père n’est pas la meilleure forme de développement dans les sociétés actuelles. Alors un penchant est versé vers la responsabilité de l’adulte. Mais encore là, il n’est pas question d’un combat. Un père n’est plus là à se battre pour dire qu’il a un enfant, le droit le fait pour lui. Ainsi, dès lors qu’intervient le droit, il est inacceptable d’en accepter les avantages et d’en contester les inconvénients. S’il y a établissement de la paternité, nous proposons dans un premier temps