L'acropole d'athenes
Dans le monde grec, l'acropole (akropolis, « ville haute »), groupement de bâtiments installés sur une éminence, n'apparaît pratiquement qu'à l'époque mycénienne — la Crète ne semble pas avoir systématiquement isolé ses villes sur des hauteurs. On associe généralement l'apparition des acropoles à un climat historique devenu plus incertain : les invasions, les razzias forment l'arrière-plan des récits homériques. Il semble donc qu'à un moment donné, vers le ~ XIVe ou le ~ XIIIe siècle, les populations qui habitaient la Grèce durent, pour des raisons de sécurité, s'organiser différemment en réunissant sur une hauteur les éléments principaux de la vie civique (palais, magasins, temple) et une aire non construite où les paysans du territoire pouvaient venir se réfugier aux instants de danger. Dans de nombreuses cités, ce groupement d'édifices fut alors fortifié ; on citera les acropoles de Tirynthe, Mycènes, Argos, Lerne, Glâ.
Brève description
L'Acropole d'Athènes et ses monuments sont le symbole universel de l'esprit et de la civilisation classiques, et forment le plus extraordinaire ensemble architectural et artistique légué par la Grèce antique au reste du monde. Dans la seconde moitié du Ve siècle avant JC, Athènes, suite à sa victoire sur les Perses et à l'établissement de la démocratie, prit un ascendant sur les autres Cités-États du monde antique. Durant cette période, alors que l'art et la pensée florissaient, un groupe exceptionnel d'artistes mit en œuvre les plans ambitieux de Périclès, homme d'État athénien, et transforma, sous la direction éclairée du sculpteur Phéidias, la colline rocheuse en un monument unique d'esprit et d'arts. Les principaux monuments furent érigés à cette époque : le Parthénon, construit par Ictinus, l'Érechthéion, les Propylées, l'entrée monumentale de l'Acropole, dessinés par Mnesiclès et le petit temple d'Athéna Nikê.
Symbole