L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Pb : Le devoir d'indépendance de l'historien par rapport aux mémoires de ce conflit peut-il être réel et total ?
I/ L'Historien peut participer à l'établissement des mémoires 1- L'historien semble pouvoir être un témoin plus objectif par sa démarche 2- La participation des historiens aux grands procès des collaborateurs et responsables nazis 3- En ayant lui-même un vécu, l'historien peut apporter un regard particulier sur le passé
II/ L'Historien peut surtout se servir des mémoires comme objet d'étude et ainsi éclairer le passé
1- L'histoire des représentations peut s'appuyer sur les mémoires pour appréhender une période passée 2- L'historien doit être en mesure de traiter le passé de manière beaucoup plus neutre pour se détacher des intérets partisants
III/ Néanmoins, il n'est pas dans les fonctions de l'historien de devenir un acteur de la construction des mémoires
1- Le travail mémoriel est trop connoté socialement et politiquement 2- Le rôle de l'historien peut même être de contredire la mémoire dominante : elle s'avère très partielle et trop biaisée 3- Du « devoir de mémoire » au « devoir d'histoire » ?
L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Défintions :
1ers historiens remontent aux Grecs et aux Romains → 2500 ans environ
En grec, « Histor » = enquête
→ Hisorien doit être : objectif/impartial, s'appuyer sur des sources sûres, ne rien prendrre pour acquis
Mémoires = types de discours différents. Mémoires ne se présentent pas comme objectives.
Karl Popper : historien et philosophe allemand, explique que l'Histoire ne peut être 100 % objcetive, chaque historien reste humain et a son propre avis
→ « Misère de l'Historianisme »
I/ Les Relations entre Histoire et Mémoire
Auj : curiosité accrue pour l'Histoire, le patrimoine et le passé. Patrimonalisation :