Le rôle de la première guerre mondiale dans l’émancipation de la femme

I- L’image de la femme dans les années folles

Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, les femmes françaises commencent à s’émanciper, ayant besoin de liberté, elles veulent avant tout être à l’aise dans leurs vêtements. Le mot d’ordre de la mode de 1920 est la modernité. Elles laissent donc le corset de côté pour laisser place au pantalon. Ces femmes ont donc révolutionné la mode, en laissant leurs traces dans le style vestimentaire des femmes d’aujourd’hui.

a) La garçonne
Figure mythique des années 1920, la garçonne est à elle seule une incarnation de la mode. Pour la première fois, elle porte les cheveux courts, qu’elle cache sous un chapeau cloche pour les sorties. Directement inspirée du personnage imaginé par Victor Marguerite où il met en scène une jeune femme Monique, qui, apprenant que son fiancé la trompe, décide de mener une vie libre. Elle symbolise alors la femme émancipée, rebelle, aux pratiques libérées. De ce personnage la femme des années folles, puise son inspiration vestimentaire dans une garde-robe masculine le jour où elle adopte le pantalon, fluide et ample, ainsi que la cravate. Le soir, elle se révèle plus féminine. Elle tire son indépendance d’une conduite hors-norme.
En somme, la garçonne symbolise la mode des années folles marquant l’âge d’or des couturiers. Cette dernière, s’habillant de plus en plus sur mesure, privilégie comme vêtement du soir : robes courtes à sequins et à paillettes ainsi que d’autres vêtements provoquant pour la société de l’époque. Par ailleurs Coco Chanel (bio) propose la petite robe noire pour la première fois en 1926, elle deviendra un classique de la mode des années 1920. En 1924, les jupes sont « courtes »: en moyenne à 26 cm du sol. En 1925, elles sont à 30 ou 35 cm du sol. En 1926, elles sont à 40 cm puis rallongent progressivement jusqu’en 1930 où elles se stabiliseront à 30 cm du sol.

II- Le comportement des femmes de 1920