L’écologie s’oppose-t-elle aux desseins de l’homme qui a vocation à transformer son environnement ?
Accroches possibles : * Une vérité qui dérange, 2007 réalisé par D. Guggenheim, l’auteur s’interroge quant à la protection environnementale.
Ou
* Evocation d’un sommet international, le sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992, c’est la première fois que l’on s’interroge sur l’environnement.
Ou
* Citation, « La maison brûle est nous regardons ailleurs » J. Chirac.
Toutes ses accroches attestent d’une préoccupation accrue pour des questions écologiques.
Nous pouvons nous demander si l’écologie s’oppose au dessein de l’homme qui a vocation à transformer son environnement.
L’écologie, mot qui apparait en 1874 sous la plume d’un zoologiste allemand Ernst Haeckel, il invente le mot écologie ôkologie à partir des termes grecs « oikos = foyer » et « logos = étude » et jusqu’aux années 1970 l’écologie est donc la science qui étudie les conditions d’existence des êtres vivants. A partir des années 70, le mot écologie, prend le sens de doctrine visant à une meilleure adaptation de l’homme à son environnement. Le mot a pris le sens de protection de l’environnement contre les attaques humaines. Cette écologie doit être confrontée ici dans le sujet proposé à la transformation de l’environnement par l’homme.
Transformer c’est rendre différent, c’est changer d’aspect.
Pour le géographe, l’environnement désigne les relations d’interdépendances qui existent entre la nature et les sociétés. Depuis la préhistoire, l’homme a toujours cherché à adapter l’environnement à ses besoins.
Confrontation des termes du sujet :
On rappellera effectivement que l’homme n’a eu de cesse de transformer l’environnement or, les progrès des êtres humains dans la maitrise de la nature sont aujourd’hui contredits par les effets néfastes de ces interventions. Le sujet nous invite donc ici à une réflexion sur la volonté de l’homme partagé entre domestiquer la nature et