École
Histoire
Le fort Montluc est construit entre 1831 et 1835, il faisait parti tout d'abord du système de fortifications de l'agglomération lyonnaise pour se protéger des attaques, puis a servi de casernement à la garnison de lyon avant d'être en 1921 une prison militaire pour les déportés. Après l’invasion de la zone libre en novembre 1942, les Allemands requisitionnent la prison de Montluc. Des milliers d’hommes et de femmes, des otages, des persécutés raciaux et des résistants, seront entassés là, pour un temps plus ou moins long, dans des conditions de vie inhumaines, en attente de déportation ou de transfert.
Jean Moulin et ses compagnons y sont internés après l'arrestation de Caluire le 21 juin 1943.
Le lieu est libéré le 24 août 1944, mais les 109 résistants juifs qui s'y trouvaient en ont été évacués sur ordre de Klaus Barbie. Ils seront exécutés sur l'aérodrome de Bron le 26 août 1944.
Entre le 8 avril et le 20 août 1944, 669 internés du fort Montluc sont exécutés dans 33 lieux différents[1].
Le fort aujourd'hui
En 1947, le fort est mis à la disposition de l'administration pénitentiaire et devient le troisième quartier dépendant des « prisons de Lyon ». En 2009, la population pénale exclusivement féminine qu'il abritait est transférée au nouveau centre de détention de Roanne et à la maison d'arrêt de Saint-Étienne. Propriété du ministère de l'Intérieur depuis 1969, le fort accueille depuis 2005 le second hôtel de police de l'agglomération lyonnaise. De nos jours, le Fort est