Corrigé du bac blanc du vendredi 14 décembre – Les fluctuations de la croissance
Meilleure note 14, moins bonne note 5. Moyenne de classe : 8,1/20.
7 élèves ont la moyenne.
8 élèves ont 8 ou 9/20. Certains ont manqué de temps, sinon ils auraient atteint probablement la moyenne.
12 élèves ont moins de 8. Plusieurs explications : mauvaise gestion du temps, confusion sur les mécanismes
(connaissances de ce chapitre mal maîtrisées), difficultés à construire un plan cohérent dans l’EC3.
Sur la gestion du temps, il faut absolument réfléchir à ce qui ne va pas. Quelques pistes :
 Vous écrivez trop au brouillon. Au brouillon, on ne rédige pas !
 Vous gérez mal le barème de l’épreuve. La partie 3 apporte la moitié des points, il faut absolument la privilégier. Peut-être réorganiser votre travail : EC3, puis EC1 et EC2 ou EC2-EC3-EC1.
 Vous développez trop vos réponses EC1 et EC2. Parfois cela ne vous apporte qu’un point de plus au maximum alors que vous vous mettez en danger pour l’EC3.

Partie 1 de l’épreuve composée
Pensez à structurer votre réponse : une petite phrase d’intro, 2 ou 3 paragraphes logiquement articulés et une petite phrase de conclusion qui rappelle le cœur de votre démonstration.
1. Montrez que la croissance économique est le plus souvent la résultante d’un processus de destruction créatrice (6 points)
Pour Aloïs Schumpeter (économiste autrichien hétérodoxe) le capitalisme est par nature instable et donc cyclique. En s’appuyant sur les travaux de Kondratiev, Schumpeter s’est employé dans plusieurs ouvrages à expliquer ces « cycles longs » à partir du progrès technique qui est le principal moteur de la dynamique capitaliste et de la croissance économique, c’est-à-dire de l’augmentation de la production de richesse sur longue période.
La destruction créatrice est le processus interne au capitalisme qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant