Économie

4671 mots 19 pages
BALE III : UNE SOLVABILITE RENFORCEE DES BANQUES

Le 15/12/2010 Banque & Stratégie. Alors que Bâle II s‟était fortement concentré sur le calcul des risques présents au dénominateur du ratio de solvabilité, Bâle III s‟attaque à son numérateur : les fonds propres. Le Comité a ainsi prévu un durcissement, tant quantitatif que qualitatif de leur calcul, via un complexe système de déductions.
Le Comité de Bâle, au travers des lignes de conduite fixées par le G20, vise par sa réforme dite Bâle III à « améliorer la résilience du secteur bancaire, c’est-à-dire sa capacité à absorber les chocs en période de tensions financières et économiques, quelle qu'en soit la source ». Pour atteindre cet objectif, il va définir des nouvelles règles de solvabilité destinées à renforcer les fonds propres des banques, à la fois en qualité et en quantité [1].
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Trois objectifs complémentaires devraient contribuer à prévenir une nouvelle crise financière. Un renforcement de la qualité des fonds propres des banques, tout d‟abord. La réforme Bâle II avait modifié en profondeur les calculs d‟exigences en fonds propres (dénominateur des ratios de solvabilité), c‟est-à-dire le calcul des risques générés par les activités bancaires. Les éléments du numérateur de ces ratios restaient par contre appliqués de manière encore hétérogène suivant les pays. Il faut sur ce plan rappeler que Bâle II restera valable pour la plupart des mesures de risques, à l‟exception des activités de marché, et que la réglementation Bâle III vient ainsi se superposer à cette dernière en l‟enrichissant. Certains titres classés en fonds propres durs n‟ont pas suffisamment absorbé les pertes pendant la récente crise, notamment les preference shares des pays anglo-saxons.
Cette situation a, en quelque sorte, accéléré le mouvement d‟harmonisation et les critères d‟inclusion ont été renforcés sur tous les compartiments de fonds propres.
Plus de déductions sur les fonds

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